Comment tester un compteur Geiger ?

Contrairement à ce que tout le monde pense, le compteur Geiger n’est pas seulement dédié aux professionnels. Même les particuliers peuvent recourir à cet outil. Chaque outil possède ses propres spécificités. Comment savoir un compteur Geiger fonctionne de manière optimale ?

Le compteur Geiger : ce qu’il faut savoir à son sujet

Le compteur Geiger possède de nombreuses appellations. Ce dispositif est également connu sous le nom de compteur Geiger-Müller. Grâce à cet appareil électrique, il est possible d’identifier plusieurs types de rayonnements ionisants. Le nom de ce dispositif est issu du nom de deux physiciens, Hans Geiger et son élève Mueller. Ce dispositif a été utilisé dans le cadre de :

  • La dosimétrie des rayonnements ;
  • La protection radiologique ;
  • La physique expérimentale ;
  • L’industrie nucléaire, etc.

Grâce à cet outil, il est plus pratique de détecter les rayonnements isolants comme les particules alpha et bêta, les neutrons ainsi que les rayons gamma. Pour cela, le compteur se sert de l’effet d’ionisation produit dans un tube Geiger-Müller.

Le fonctionnement du compteur Geiger

Ce dispositif est constitué d’un cylindre métallique creux rempli de gaz. Avec cet équipement, l’axe du cylindre est un fil métallique porté à une haute tension positive (anode). Cet élément devra être attaché à un compteur d’impulsions électriques. La paroi du cylindre (la cathode) sera reliée à la masse. En raison de la polarisation de l’anode, il va y avoir un champ électrique intense au sein du compteur. Ce champ va être transmis de l’anode vers la cathode. Vous êtes en quête d’un compteur Geiger fiable ? Référez-vous au comparatif de notre page.

Au moment où la particule chargée émise par la source radioactive s’immisce dans le détecteur, le gaz va s’ioniser sur son passage. Une paire « électrons-ions » va se former le long du trajet de la particule. Les électrons vont être captés par l’anode centrale. Ils vont ioniser les molécules de gaz durant leur parcours. Il y a une avalanche d’électrons qui sera recueillie au niveau de l’anode.

Cette avalanche va alors générer une impulsion électrique. Elle va être amplifiée. Lorsqu’elle sera perçue, elle va être détectée sous la forme d’un « bip » sonore. Chaque fois que l’appareil fait un « bip » sonore », cela signifie qu’une particule émise par la source est détectée. Le compteur Geiger va permettre de compter le nombre de particules provenant d’une source.

La marche à suivre pour tester un compteur Geiger

  • Disposer d’une source radioactive inoffensive

Pour connaître si un appareil est fonctionnel, vous aurez besoin d’une source radioactive. Celle-ci doit être inoffensive et légale. Pour cela, vous pourrez par exemple utiliser un sel de régime, à base de chlorure de potassium. C’est un élément facilement accessible. Il suffit de se rendre auprès d’un supermarché. Il est à noter que son activité est assez faible. De ce fait, il faudra disposer d’un compteur sensible.

Il existe également d’autres sources radioactives inoffensives et facile à trouver. C’est par exemple le cas de l’ouraline, ou du verre à uranium. L’activité de cet élément est plus importante que le potassium 40. L’uranium va être enfermé dans le verre. De ce fait, cela réduit considérablement le risque de contamination. Sur la toile, vous trouverez des objets en ouraline (boutons, bijoux, etc.).

  • Faire le test

Lorsque vous aurez une source, vous pourrez procéder au test. Vérifiez si le nombre de détections du compteur augmente lorsque vous le mettez près de la source. Si c’est le cas, cela signifie que l’appareil fonctionne. La distance de détection d’un objet faiblement radioactif n’est que de quelques centimètres au maximum.